GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

01/04/2023 | Europe CUP 2022-2023

Tennis de table. Finale aller de l’ETTU Cup : « C’est l’heure de concrétiser » pour la GV Hennebont

La Garde du Vœu d’Hennebont se déplace en Pologne, à Dzialdowo ce samedi 1er avril (13 h 15), pour le match aller de la finale de l’ETTU Cup, la « petite » Coupe d’Europe, dans une ambiance qui s’annonce survoltée.

Entretien avec Boris Abraham, le manager général de la Garde du Vœu d’Hennebont, avant le match aller de la finale de l’ETTU Cup, ce samedi 1er avril (13 h 15). Finale retour à Hennebont le mardi 4 avril à 19 h 30.

À quoi vous attendez-vous en Pologne ?

On sait que jouer à Dzialdowo (entre Gdansk et Varsovie), ce n’est pas évident du tout. Ce n’est pas une très grande salle, mais l’ambiance y est très électrique. Un peu une ambiance de stade de football, dont on n’a pas l’habitude dans le tennis de table. La salle est toujours pleine, avec de gros fans… La GVH a déjà joué là-bas, en 2017. Après s’être imposé à domicile à l’aller, on avait perdu 3-0 très rapidement au retour. Le contexte nous avait vraiment surpris, même si on nous avait prévenus. C’est vrai que ça avait joué.

Comment gérer ce contexte, cette année ?

L’équipe est partie un peu plus tôt que d’habitude. Les gars sont arrivés dès jeudi sur place, pour s’acclimater. Kristian Karlsson et Chuang Chih-Yuan connaissent la salle, ils ont déjà ressenti cette drôle d’atmosphère. L’inconnu sera pour Anders Lind, qui va aussi vivre sa première finale européenne. Samedi, il faudra aussi prendre en compte l’horaire du match, tôt dans l’après-midi. On est plutôt habitué à jouer en soirée, avec un entraînement le matin du match, un déjeuner, la sieste puis une collation… Là, il faudrait s’adapter.

« Tous savent la chance de jouer ces matches »

Votre équipe est donc au grand complet pour cette finale…

Oui, Chuang Chih-Yuan est là, avec une petite péripétie de bagages en arrivant en Pologne. Sa valise et ses chaussures devaient arriver hier dans la journée (sourire). Ce n’est pas trop grave, mais ça ajoute une petite pointe de stress. Anders Lind (touché à l’épaule mi-mars) va bien aussi. Tous les joueurs savent la chance de jouer ce genre de matches.

Comment voyez-vous votre adversaire ?

On sait que c’est une très belle équipe : ils sont en finale, ça le prouve bien. Sur le papier, on est, je pense, un peu favoris. Mais on sait qu’une finale est très différente qu’une rencontre lambda. Ils ont plusieurs très bons joueurs, très solides. Jakub Dyjas et Jonathan Groth ont notamment déjà battu par le passé Chuang Chih-Yuan et Kristian Karlsson. Le Japonais Kaii Konishi a, lui, un jeu plus atypique, très spectaculaire, expressif. Et on sait qu’il élève son niveau de jeu dans les grands rendez-vous. Ça ne sera pas évident contre Dzialdowo.

Vous aviez affiché de grandes ambitions pour cette saison. Êtes-vous pour l’instant satisfait ?

On a construit cette équipe pour obtenir des résultats. Même si l’équipe était relativement bonne l’année dernière, on a investi davantage cette année. C’était un choix de notre part. On se doit d’avoir des ambitions pour cette première saison dans le Hennebont Ping Center. Les joueurs l’ont senti tout de suite, avec une obligation de résultats. Mais les autres secteurs du club – la communication, le centre de formation… – aussi doivent être très performants. Tout le monde sent cette grande attente. On est plus que content à l’heure actuelle. Au niveau sportif, on y est : on est leader de la Pro A, on va jouer une finale de Coupe d’Europe… On tient nos objectifs. Désormais, il faudrait concrétiser.

« L’équipe la plus forte de ces dix dernières années »

Vous avez fait le choix de recruter cette saison des joueurs avec de l’expérience…

Oui. On savait que l’apport de Chuang Chih-Yuan et de son expérience allaient être très importants pour l’équipe… Il a donné une dynamique au groupe. On se doutait aussi que Kristian Karlsson, par son niveau, allait donner de la confiance et mettre une certaine pression sur les équipes adverses. C’est le jeu aussi. Pour les deux plus jeunes, Anders Lind et Ioannis Sgouropoulos, on voulait voir comment ils allaient évoluer au cours de la saison. La bonne et grosse surprise, c’est Anders, c’est sûr ! Il a été notre leader dans la période plus compliquée des blessures.

Estimez-vous que l’équipe actuelle est la plus forte que la GVH ait eu ?

Je pense que, sur ces dix dernières années, c’est la plus forte, oui. Le groupe de 2008-2009 était très fort aussi. Mais ça ne fait pas tout d’être fort sur le papier. Ce qui est important, c’est la cohésion de l’équipe. L’équipe de 2018-2019, par exemple, dégageait quelque chose d’incroyable, une cohésion très forte. Je pense que si on faisait s’affronter l’équipe actuelle et celle de 2019, ce serait peut-être la deuxième qui gagnerait (sourire).

Les équipes

HENNEBONT. Chuang Chih-Yuan (Taïwanais, 18e mondial), Kristian Karlsson (Suédois, 22e), Anders Lind (Danois, 180e), Ioannis Sgouropoulos (Grec, 212e).

DZIALDOWO. Jakub Dyjas (Polonais, 85e), Jonathan Groth (Danois, 55e), Kaii Konishi (Japonais, nc), Yuto Kizukuri (Japonais, 73e)

 

Source : Ouest-France du 01 avril 2022

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