GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

Interview Quentin Robinot

Quentin Robinot : « Fier de côtoyer des mecs comme ça »

Quentin Robinot, le « quatrième homme » de la Garde du Vœu, a observé la rencontre depuis le banc hennebontais. Il livre son analyse.

Le match

Je suis mort, plus que si j’avais joué… Quel match ! C’était du bonheur, de la joie, de la fierté. Fierté d’être dans cette équipe, de côtoyer des mecs comme ça, qui me font vivre de sacrées émotions !

Le premier match était très mal embarqué. Ça faisait 1-0 et 5-2 pour le Taïwanais contre Pitch. Il arrive à se battre et renverser la tendance. Derrière Fan mène puis perd. On se dit que ça peut être compliqué à ce moment, parce que c’est leur meilleur qui joue contre Cédric derrière. Et Cédric sort un match vraiment incroyable. Je pense que c’est le tournant.

Le dernier match est incroyable. Pitch qui est mené 2-0… Dans le troisième set, je dis à Boris : « s’il prend ce set, il peut le battre ». Au final, ça revient, ça revient… Il s’est battu comme un chien, c’était beau à voir. Sacré guerrier. Ce match-là va peut-être compter à la fin. Une victoire 3-1, on aurait signé avant le match. Maintenant il faut bien fêter ça. Et dès demain, on aura la tête à Rouen parce qu’on aura un autre truc à aller chercher.

Son rôle sur le banc

J’essaie toujours d’aider Boris un maximum. Si je peux l’aider sur deux ou trois trucs, je le ferai toujours. Et lui, je pense qu’il aime bien aussi que j’apporte ma pierre l’édifice. Si je peux donner ne serait-ce qu’1 % je le ferai. Si je peux donner plus, je le ferai. Boris il est relou quand il est énervé, il fait que parler ! (rires) Tout le monde en prend pour son grade ! Je le sens qu’il est tendu avant la rencontre. Il a 1 000 choses à gérer. Au final sur le banc on est plusieurs, on essaye de gérer chacun comme on peut. On est tous stressés, même moi. C’est normal, il faut juste apprendre à gérer.

Les émotions

Le dernier point, c’est pour ces moments que je fais du tennis de table. Ça faisait bien longtemps que je n’étais pas rentré dans l’aire de jeu !

J’espère que dans une semaine, on aura encore l’opportunité de franchir la séparation et de se sauter dans les bras, ça voudra dire qu’on a vraiment gagné ! »

Source Ouest France du 04/05/2019 par Martin CHOISELAT.

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