GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

01/11/2015 | Ligue des Champions tennis de table

QUENTIN ROBINOT : « JE NE ME FIXE AUCUNE LIMITE »

Ligue des Champions (3ème journée). Hennebont- Niederösterreich : 3-2. Après plusieurs mois de galères, Quentin Robinot a retrouvé son meilleur niveau. Il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Quentin Robinot, 22 ans, joueur d’Hennebont.

Vous avez remis Hennebont dans le bon sens en remportant un match exceptionnel, vendredi. Comment l’avez-vous vécu ?

Ce n’était pas une rencontre évidente à gérer car les deux équipes étaient à égalité à ce moment-là (1-1). Et puis j’avais déjà affronté Habesohn en Pro Tour, il m’avait battu 4 à 1 assez facilement.

Je savais quand même que j’avais ma chance car je suis en forme en ce moment, je ne ressens presque plus ma douleur à l’épaule. Dès le début, je me suis bien senti, je suis bien rentré dans mon match en menant 2 à 0. Par la suite, il a eu de la réussite, et plus rien ne passait de mon côté, j’ai senti que le match m’échappait. J’ai commencé à m’agacer, mais je n’ai rien lâché, j’ai tout donné. Au final, j’ai réussi  à me relancer grâce à un public qui m’a toujours poussé.

Cette victoire lance-t-elle la saison d’Hennebont ?

Je ne pense pas, elle était déjà lancée puisqu’on a déjà joué sept rencontres cette saison. Je dirais plutôt qu’elle avait mal démarré. Avant mardi et notre victoire à Istres en championnat, elle était même très mal lancée. Aujourd’hui encore, on est en retard sur nos concurrents, aussi bien en Pro A, qu’en Ligue des Champions. Malgré tout, on sait que la route est encore longue et qu’il nous reste pas mal de journées pour rectifier ça. Jusqu’à maintenant, on n’a pas été bons, il faut le reconnaitre, on a manqué d’opportunisme sur nos premières rencontres. Mais avec ces deux victoires, le moral de l’équipe est désormais au beau fixe, j’espère que ça va continuer.

Sur le plan personnel, comment allez-vous ?

Très bien. J’ai vécu un début de saison compliqué. Je n’ai pas joué contre Boulogne, j’ai subi une défaite évitable à Rouen, ça a été dur pour moi. Pour autant, j’ai toujours gardé confiance en moi, je me suis bien entraîné, ce qui n’était plus arrivé depuis trois ans en raison de ma blessure à l’épaule. Aujourd ‘hui, le travail paye.

Avez-vous souffert de ne pas jouer en début de saison ?

Très sincèrement,  ce n’était pas très grave. Je préfère ne pas jouer et voir l’équipe gagner, plutôt que d’être aligné et d’être responsable d’un nul ou d’une défaite parce que je n’ai pas été à la hauteur. J’ai toujours compris les choix de Boris, on en a souvent discuté. Et franchement, j’accepte. Tant qu’on gagne, je suis heureux.

Aviez-vous perdu la confiance de Boris Abraham ?

Non, je pense qu’il a toujours eu confiance en moi. Ça arrive à tout le monde de moins bien jouer ou de ne pas être en forme. C’est impossible d’être au top toute la saison.

Êtes-vous revenu à votre meilleur niveau ?

Je n’en suis pas très loin, c’est une évidence. Avec la confiance, c’est beaucoup plus facile de revenir à son meilleur niveau. En revanche, je pense que n’ai pas encore atteint mon potentiel maximal. Je fais tout pour être performant, on verra où ça me mène.  Je ne me fixe aucune limite, j’essaye toujours de donner plus.

SOURCE : Ouest-France du 1er novembre 2015, recueilli par Lucas Brient.

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