GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

27/02/2015 | Championnat Fédéral Individuel de tennis de table dans le nord de la France

QUENTIN ROBINOT POUR UN RETOUR GAGNANT

Championnats de France séniors, à partir d’aujourd’hui. À Orchies dans le Nord, le Parisien licencié à Hennebont espère se rappeler au bon souvenir de la concurrence nationale.

Quart de finaliste aux championnats d’Europe 2013, Quentin Robinot a vu son ascension stoppée en plein vol par une blessure à l’épaule. Résultat, près de six mois d’arrêt entre janvier et juin 2014.

Depuis, le Parisien, engagé après un an de break, aux championnats de France séniors à Orchies (Nord) qui débutent ce week-end, tarde à retrouver son meilleur niveau… sur la scène internationale. « Je manque encore de confiance. Cela nécessite d’avoir un peu d’expérience pour revenir au plus haut niveau », explique l’ancien champion d’Europe junior. En revanche, en Pro A, le sociétaire d’Hennebont, vainqueur mardi d’Angers (4-2), affiche un ratio intéressant avec  onze succès pour dix défaites.

Dans le Nord, où il juge Simon Gauzy un peu au-dessus d’une dizaine de joueurs pouvant prétendre au titre, Quentin Robinot refuse de se fixer un objectif précis. « Depuis le début de l’année civile, je m’entraîne à nouveau deux fois par jour. Mon corps avait un peu perdu cette habitude, je me sens donc moins bien qu’en fin d’année. » Cela peut paraitre paradoxal… Mais la hausse du volume d’entraînement demande d’être digérée pour être vraiment bénéfique. Son ambition est avant tout basée sur le plaisir. « Je n’ai pas à confirmer que je suis bien revenu, mes résultats du début de saison le prouvent, poursuit-il. J’espère en revanche jouer à 100 % et démontrer que je suis bien là. »

En somme, il aimerait signer un retour marquant aux championnats de France. Une épreuve qu’il a manquée l’an dernier et où son meilleur résultat reste un quart de finale. C’était en 2011, à Nantes. « J’avais perdu contre Tristan Flore, qui avait ensuite gagné », se souvient Quentin Robinot, en fin de contrat à Hennebont, où il se verrait bien prolonger l’aventure. « On commence à parler. J’espère que ça se fera assez vite pour ne pas gamberger avec ça. J’ai envie de rester, je crois que le club aussi veut me garder… »

EN DOUBLE AVEC SON FRÈRE

Le double aura aussi une saveur particulière à Orchies. Pour la première fois de leur vie, Quentin Robinot et son jeune frère, Alexandre, évolueront ensemble sur un championnat majeur. « Même en jeune ce n’est pas arrivé, précise-t-il. Mon frère était partant et je trouvais ça sympa de nous faire ce petit plaisir… D’autant que je n’avais pas de partenaire. »

La progression d’Alexandre Robinot laisse de vrais espoirs de podium à la fratrie. Quentin, huitième de finaliste il y a deux ans, ne serait d’ailleurs pas contre l’idée de voir « l’un des deux Robinot » succéder à Stéphane Ouaiche, le champion sortant et la paire rafler le titre.

 

SOURCE : Ouest-France du 27 février par Julien Soyer.

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