GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

04/12/2014 | Retour au sources pour Daniel Gorak

Demain c'est le match pour la qualification en 1/4

Ligue des champions (6ème journée). Hennebont-Bogoria, vendredi (19h30). L’ex-Hennebontais sera opposé à un club qu’il porte toujours dans son cœur et qu’il aimerait, pourquoi pas, retrouver un jour.

C’est un peu le retour du fils prodigue à Hennebont. Le temps d’une soirée de Ligue des champions, Daniel Gorak, ancien joueur de la Garde du Vœu entre 2003 et 2008, pose ses valises avec Bogoria dans la ville dont il a été l’icône sportive lors de la dernière décennie.

Le Polonais de 30 ans a en effet marqué Hennebont de son empreinte en décrochant trois titres consécutifs de champion de France (2005, 2006, 2007). « Le meilleur souvenir » qu’il garde de ses années passées au club. De quoi figurer en haut de la hiérarchie des meilleurs joueurs ayant évolué sous le maillot de la Garde du Vœu.  « C’est toujours un plaisir de revenir ici. Ma femme et moi avons été marqués par cette ville. D’ailleurs, on en reparle souvent. On y a passé de très bons moments. Lorsque j’ai quitté Hennebont, le club m’a offert des photos ainsi qu’un magnifique bouquet de fleurs à ma femme », confie Daniel Gorak.

« Peut-être que je reviendrai »

L’émotion s’entend dans la voix du Polonais lorsqu’il évoque les années passées dans le Morbihan. Un endroit qu’il a quitté depuis six ans mais qu’il porte, encore aujourd’hui, dans son cœur. « Je pense encore souvent à Hennebont. C’est une ville si agréable à vivre, proche de la mer et très chaleureuse. Les gens étaient vraiment sympas avec moi. »

En remportant trois fois le championnat de Pro A avec Hennebont, Daniel Gorak a marqué à jamais l’histoire d’un club qu’il a accompagné vers les sommets. Pourtant son adaptation n’a pas été simple. « La Garde du Vœu venait d’accéder à la Pro A quand je suis arrivé. Au début, ça n’a pas été facile pour moi car je faisais des allers-retours entre la France et la Pologne. Cela s’est amélioré quand je me suis installé à Hennebont, un an après mon arrivée, avec ma petite amie qui est aujourd’hui ma femme », se livre le joueur de Bogoria. Une stabilisation de sa vie personnelle qui aura donc sonné comme un déclic. Cette saison, le hasard du calendrier européen lui a donc réservé une jolie surprise avec la présence de son ancien club dans le groupe de Bogoria. « J’étais content de voir Hennebont dans notre poule, je me suis dit que j’allais revoir des gens que j’apprécie », se réjouit le 88ème joueur mondial. Demain, il retrouvera face à lui Kalinikos Kreanga, avec qui il a participé à la campagne des trois titres nationaux.  « C’est un ami. On discute à chaque fois que l’on se croise », affirme Daniel Gorak avant d’avouer n’avoir « jamais gagné contre lui ». Et quand on lui demande si un retour à la Garde du Vœu est envisageable, le Polonais ne passe pas par quatre chemins : « S’il y a une possibilité, peut être que je reviendrai… » Un message qui ne sera pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

Source Ouest France

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