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TENNIS DE TABLE

11/12/2020 | stage tennis de table training camp table tennis

Hennebont entre dans sa bulle européenne

Ligue des champions. Hennebont – Dzialdowo (17 h). Format inédit, contraintes sanitaires… La semaine européenne des Morbihannais débute à Düsseldorf.

 

Le nouveau format

Après avoir enchaîné quatre matches de Pro A en moins de quinze jours, la Garde du Vœu d’Hennebont poursuit, aujourd’hui, son marathon de fin d’année. Cette fois, c’est sur la scène européenne qu’elle va faire son entrée, dans un nouveau format de la Ligue des champions.

Oubliés les matches aller-retour et la compétition qui s’étale sur la saison. Cette année, en raison de la crise sanitaire, l’ETTU, la Fédération européenne, a innové.

Le tournoi continental se déroulera sur une semaine – du 11 au 18 décembre – et dans un lieu unique, Düsseldorf (Allemagne). Quinze équipes ont répondu présentes, réparties en trois groupes de quatre et un groupe de trois.

Autre changement ? Chaque équipe ne jouera qu’un seul match contre chacun de ses adversaires, à raison d’une confrontation par jour. À l’issue de cette phase de groupe de trois jours, les deux premiers de chaque poule seront qualifiés pour les quarts de finale (15 décembre). Les demies se dérouleront le 17 décembre, la veille de la finale (18).

L’entraîneur d’Hennebont Boris Abraham se satisfait de la formule : « C’est un peu plus avantageux pour nous. C’est plus facile de créer la surprise sur un match unique que sur un aller-retour. Ça avantage les équipes qui ne sont pas favorites. »

Les adversaires

Lors du tirage au sort mi-novembre, Hennebont a hérité de la poule D, aux côtés de l’hôte Düsseldorf, cinq fois vainqueur du tournoi. Les Polonais de Dzialdowo et les Néerlandais de Taverzo complètent le groupe.

Pour Boris Abraham, le match décisif pour la suite de la compétition sera celui contre Dzialdowo, dès aujourd’hui. « C’est une équipe très homogène, avec des joueurs de top niveau mondial, explique-t-il. Le Croate Andrej Gacina est le plus expérimenté. Mais il y a aussi Shiaho Wei, qui était le n° 1 de La Romagne lors des titres de champion de France et d’Europe, et Jakub Dyjas, le n° 1 polonais. »

Si Taverzo semble l’équipe la moins menaçante du groupe, ce n’est clairement pas le cas de Düsseldorf, que les Bretons affronteront demain (17 h). « C’est sûr qu’on n’est pas favoris. Mais on a déjà montré qu’on était capable de les battre, souligne l’entraîneur hennebontais. Même s’ils nous ont battus plus souvent que l’inverse. » Le danger principal chez les Allemands ? « Timo Boll (n° 10 mondial), évidemment. C’est l’un voire le meilleur joueur d’Europe. Il y a deux Düsseldorf : avec et sans Boll. Nous l’affronterons avec Boll. » Mais les Bretons entendent  « jouer crânement (leur)chance ».

Objectif quart de finale

Pas favorite de son groupe, la Garde du Vœu d’Hennebont affiche tout de même ses ambitions : terminer dans les deux premiers de la poule D, pour accéder aux phases finales. « L’objectif, ce sont les quarts, explique Boris Abraham. On sera content si on y arrive. Mais si on peut faire durer notre semaine européenne, ce ne sera que du bonus. »

La bulle sanitaire

Pour disputer la compétition malgré la pandémie, les organisateurs ont mis en place une véritable bulle sanitaire. Une fois à l’intérieur, les équipes, munies de leurs tests négatifs au Covid-19 obligatoires et datant de moins de 48 heures avant l’arrivée sur le lieu de l’événement, ne peuvent plus en sortir, sous peine d’être expulsées de la compétition.

Rester à l’hôtel, ne pas manger à plus de deux par table, respecter les gestes barrières… Un protocole sanitaire strict sera appliqué à Düsseldorf. « Ça peut paraître un peu contraignant, pesant, estime Boris Abraham. Ce sera nouveau pour nous. » Mais pour jouer, les Bretons n’auront pas le choix : « Il faudra s’acclimater à l’ambiance particulière. »

 

Source: Ouest-France du 11/12/20 par Juliette MICHENAUD.

 

Les ambitions de Cédric Nuytinck (Hennebont) avant la Ligue des champions

Ligue des champions. Les Hennebontais disputent, à partir de ce vendredi, la Ligue des champions sous un format inédit, avec un événement bulle sur une semaine, en Allemagne à Düsseldorf. Le capitaine du club morbihannais, Cédric Nuytinck, livre son sentiment avant l’entrée en lice de la Garde du Vœu.

Entretien

Cédric Nuytinck, capitaine de la Garde du Vœu Hennebont.

Dans quel état d’esprit abordez-vous ce rendez-vous européen ?

Notre défaite en championnat contre Caen (0-3, mardi) n’a pas été facile à digérer. On a parlé tous ensemble et désormais, c’est oublié. Dans une saison, il y aura toujours des hauts et des bas. On était sur une bonne série avant Caen, on a démontré de belles choses auparavant, donc on espère faire de bons matches dans cette Ligue des champions. Tout le monde se sent mieux et est concentré à 100 % sur cette compétition.

Avec ce format inédit, est-ce l’année ou jamais pour réaliser un gros parcours européen ?

C’est peut-être plus envisageable que les autres années. C’est pour cette raison qu’il faut effacer le match de Caen, repartir de zéro pour cette compétition qui ressemble à un tournoi. Ce sera très intéressant. La clé sera de très bien démarrer cette phase de poules, d’autant qu’on joue certainement nos deux matches les plus difficiles pour commencer (Dzialdowo puis Düsseldorf). Mais il ne faut pas se prendre la tête non plus. Le plus important, c’est d’évoluer à notre niveau. Et le résultat suivra sûrement.

Cette Ligue des champions est-elle aussi importante que la Pro A ?

C’est différent. Pour réussir quelque chose en championnat, il faut performer toute l’année. Là, c’est sur une semaine. Je ne pense pas que ce soit un avantage pour nous parce qu’on a déjà joué tellement de matches sur ces dernières semaines qu’on est un peu usé… Mais on a cette expérience d’avoir déjà joué ce genre de matches. Mais personnellement, je préfère briller un peu plus en championnat. Surtout cette année, car c’est peut-être ma dernière avec Hennebont. Sur mes quatre ans au club, mon but était d’être au moins champion de France une fois, car on a déjà gagné l’ETTU Cup (2019).

Vous parlez « d’usure ». Comment se sent le groupe avant cette échéance ?

Le groupe se sent bien, mais il faut faire attention à comment on s’entraîne, il faut du temps de récupération. Même si ton corps pense que ça va aller, il faut rester prudent. De mon côté, cela fait quatre – cinq jours que je suis malade, j’ai un gros mal de gorge, mais je me donne à fond. Je ne suis pas à 100 %, j’espère l’être sur ces prochains jours.

Vous êtes le capitaine de cette équipe. Avec l’arrivée de deux nouveaux joueurs (Assar et Lind), votre rôle au sein de l’équipe a-t-il évolué ?

Pour moi, l’esprit d’équipe est toujours très important. Maintenant qu’il y a un jeune très talentueux, Anders (Lind), et Omar (Assar), j’essaye de les aider. Notamment Anders sur la façon d’aborder les rencontres, pendant le match aussi. Peut-être que je prends un peu plus de « place », mais c’est juste pour aider l’équipe. C’est nécessaire lorsqu’il y a des nouveaux afin qu’ils se sentent à l’aise dans l’équipe.

Source : Ouest-France du 11/12/20 reccueilli par Baptiste Cogné.

 

 

 

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