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TENNIS DE TABLE

11/05/2019 | tennis de table stage hennebont table tennis camps training

En Allemagne pour entrer dans l’histoire

 

ETTU Cup (finale retour). Saarbrücken - Hennebont, samedi (18 h). La Garde du Vœu fait face à un énorme défi : aller décrocher son premier titre européen.

 

La Coupe est juste là. Prête à entrer dans une armoire à trophées qui ne demande qu’à être rouverte, dix ans après le dernier titre de champion de France de Pro A, en 2009. La Coupe est juste là, si proche et si loin à la fois. Car Hennebont « n’est qu’à la mi-temps » de cette finale, rappelle le coach Boris Abraham.

 

La première a globalement été maîtrisée, il y a une semaine, dans l’ambiance surchauffée de la salle Charles-Abraham pleine à craquer (plus de 900 personnes). Dans le sillage d’un Liam Pitchford « un peu crispé » mais déterminant sur ses deux matches, la Garde du Vœu a donc pris un avantage certain (3-1) avant de se pointer dans l’antre de Saarbrücken, où les Allemands attendront Cédric Nuytinck et ses potes au tournant. « Notre adversaire est dos au mur et va aborder la rencontre pied au plancher pour tenter de nous faire douter », prévient le technicien morbihannais.

 

Car pour les locaux, l’équation est simple : ils doivent gagner, et largement. « La pression est davantage sur leurs épaules, lance Abraham. Mais en Coupe d’Europe, ça va très vite. » Et cela se joue parfois à peu de chose. À quelques points, comme lors de cette demi-finale de Coupe ETTU, en 2012, où la GVHTT avait fait l’amère expérience d’une défaite contre Düsseldorf au point average.

 

Abraham : « Ma crainte, c’est qu’on sous-joue »

 

Alors le technicien le martèle : « Chaque point pris est important et nous rapproche de l’objectif. On ira dans la même optique qu’à l’aller, en conquérants. On sait qu’on n’est pas dans l’obligation de l’emporter, mais on y va pour gagner. » Hors de question donc de se lancer dans un jeu dangereux de calculs pour se contenter du minimum…

 

Surtout face à une armada allemande qui pourrait retrouver son leader Franziska, en délicatesse avec une cheville au match aller, en pleine possession de ses moyens. Accompagné par le jeune et talentueux Darko Jorgic (20 ans). Le tout dans une salle où les Morbihannais avaient lourdement chuté en Ligue des champions (3-0), en 2016.

 

La menace sera donc omniprésente. La mission des Bretons ? Résister à la fougue adverse, faire le dos rond, serrer les dents, « ne pas paniquer parce qu’il y aura des moments chauds et il faudra bien les négocier, lance Abraham. Parce que ma crainte, c’est qu’on sous-joue. Il ne faut pas que l’enjeu prenne le pas sur le jeu. » La condition sine qua non pour s’offrir le droit de régner sur l’Europe…

 

Source : Ouest-France du 11/05/19 par Baptiste COGNÉ.

 

 Les équipes

 

SAARBRÜCKEN. Patrick Franziska (Allemand, 17emondial), Darko Jorgic (Slovène, 40e mondial), Liao Cheng Ting (Taïwanais, 110e mondial), Tomas Polansky (Tchèque, 304e mondial). Entraîneur : Slobodan Grujic.

 

 

 Hennebont sera champion d’Europe…

 

- s’il gagne ;

 

- s’il remporte au moins deux matches ;

 

- s’il s’incline 3-1, mais avec un meilleur total de sets remportés sur la double confrontation (11 sets à 7 pour Hennebont à l’aller).

 

En cas d’égalité parfaite (même nombre de matches et de sets remportés), les deux équipes seront départagées au nombre de points gagnés.

 

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