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TENNIS DE TABLE

03/05/2019 | tennis de table stage hennebont table tennis camps training

Pour Hennebont, c’est le grand soir !

 

La Garde du Vœu dispute la première manche d’un rendez-vous historique pour le 50e anniversaire du club. Mais la tâche sera ardue face aux Allemands.

Marquer l’histoire

Le clin d’œil serait forcément magnifique pour le club. Symbolique. Pour le cinquantième anniversaire de la Garde du Vœu, ajouter une Coupe dans l’armoire à trophées aurait de l’allure. « Il y a plein de choses qui sont au rendez-vous cette année, donc cette compétition nous tient particulièrement à cœur, lâche le président, Bruno Abraham. Être champion d’Europe, ça ne serait pas rien, ce serait énorme, tu serais au sommet ! »

Pour se hisser jusqu’à ce dernier col, Hennebont a d’abord été rebasculé en ETTU Cup, après sa troisième place en phase de poules de Ligue des champions, et n’a pas bazardé son lot de consolation dans cette « petite » Coupe d’Europe. Les Ukrainiens de Kiev, en quarts (3-0, 3-0), ont payé au prix fort la hargne morbihannaise avant que les Lisboètes du Sporting Portugal, en demi-finales (3-2, 3-0), ne subissent le même sort.

Alors maintenant, c’est l’heure. L’heure de gravir cette dernière marche d’un rendez-vous historique. L’heure pour les Bretons de se retrousser les manches. De sortir le grand jeu dans le « cocon » d’une salle Charles Abraham comble qui va pousser très fort derrière Liam Pitchford et ses potes.

Car s’il y a bien déjà eu, dans un passé récent, ces quatre titres de champion de France (2005, 2006, 2007, 2009), cette demi-finale de Ligue de champions, disputée au Palais de sports de Kervaric, à Lorient, il y a dix ans face aux Allemands de Ochsenhausen, ce soir, c’est le cran du dessus. La finale. « Cette fois, on peut aller chercher le Graal », assure le président.

Prendre une option à la maison

La première mi-temps de cette double confrontation se déroule donc dans le Morbihan. « Ce n’est pas un désavantage, souligne Bruno Abraham. On sera devant notre public chaud, dans notre chaudron, avec un sol rapide. »

De quoi contrarier les Allemands ? « Pour les autres matches, je préférais jouer le retour à domicile. Mais quand tu affrontes une équipe un peu plus forte que toi, je pense que c’est bien de jouer le premier match à domicile. Tu peux initier l’exploit avec le public », prolonge l’entraîneur, Boris Abraham.

Une chose est sûre, ce premier rendez-vous sera « très déterminant. Beaucoup de choses se joueront à Hennebont. En cas de victoire, psychologiquement, on marquerait des points avant d’aller en Allemagne. »

Pour cela, il faudra notamment balayer d’un revers de raquette la pression autour de l’événement. Mais lorsque l’on sait que sur les sept dernières éditions, le vainqueur du match aller a toujours décroché la Coupe, le jeu en vaut la chandelle. Alors gare au faux départ !

Se méfier des Allemands

Retrouver cette formation allemande à ce stade de l’épreuve est tout sauf un hasard. « C’est une grosse cylindrée », reconnaît Bruno Abraham. Saarbrücken qui, comme Hennebont, est en course pour le titre de champion national, sera « favori, concède même le coach. Mais on a plus que les arguments pour les battre. »

Source: Ouest-France du 03/05/19 par Baptiste COGNÉ

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