GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

24/12/2018 | Pro A tennis de table

Bruno Abraham : « Maintenant, Hennebont vise le titre »

Pro A. Le président de la Garde du Vœu d’Hennebont dresse le bilan de la première moitié de saison. Son équipe, leader et ambitieuse, pourrait offrir un magnifique cinquantenaire au club.

Entretien

En début de saison, vous affirmiez viser le podium. À mi-parcours, vous êtes leaders de Pro A… Où en sont vos ambitions ?

Le premier objectif a été rempli, c’était le maintien. Maintenant, je ne vais pas cacher qu’on vise le titre. On termine la première phase en étant leaders depuis plusieurs journées.

Les joueurs confirment leur talent, mais aussi leur esprit d’équipe. Je retiens les accolades après la victoire, vendredi soir (victoire 3-2 contre Pontoise), quand Cédric Nuytinck a conclu.

« Pitch » (Liam Pitchford) fait un sans-faute, il a assumé. Cédric et Fan aussi, dans le même état d’esprit. Ils savent qui est le leader, mais c’est un leader qui tire tout le monde vers l’excellence.

Le titre est envisageable, alors ?

Ces indicateurs me font espérer qu’on a le potentiel pour jouer le titre. Certains nous reprochaient de miser trop sur la jeunesse. Mais le talent n’attend pas l’âge.

Et quand les joueurs adhèrent au projet, ça donne ce résultat. La victoire est la meilleure des nourritures, le meilleur des remontants.

On se bat pour aller chercher un cinquième titre. Ce ne sera pas facile, Morez nous talonne. On va avoir un gros rendez-vous le 12 février chez eux. Mais l’appétit vient en mangeant.

Avec la blessure de Quentin Robinot (opéré à la hanche), les choses semblaient mal embarquées…

Ça nous a vraiment contrariés. On voulait faire tourner l’effectif, que les gars se reposent. La blessure de Quentin a tout remis en cause. Mais en même temps, le groupe se connaissait. Ils savaient qu’il fallait trouver la solution à l’intérieur, ne pas compter sur les faiblesses des autres. Après quelques matches de flottement, le groupe a grandi dans la difficulté, dans l’adversité.

En Coupe d’Europe, vous avez été reversé en ETTU Cup, c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

En Ligue des Champions, l’armada russe d’Orenbourg, c’est injouable. Jouer une compétition où on a quasiment aucune chance, c’est un peu frustrant. Avec l’ETTU Cup, on peut aller jusqu’au bout. Les joueurs le veulent. Les victoires créent un état d’esprit et créent de l’ambition. Ce n’est pas plus mal qu’on soit reversé dans cette compétition.

D’autant plus que 2019 est une année importante pour le club…

C’est l’année du cinquantenaire du club. Quoi de mieux qu’un titre pour le fêter ? Je n’en ai jamais parlé aux joueurs, ils ont déjà suffisamment de pression. Mais il est évident que c’est omniprésent dans mon esprit. Ce sont aussi les dix ans du dernier titre, ce serait la totale.

Source : Ouest-France du 24 décembre 2018, recueilli par Martin CHOISELAT.

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