GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

18/09/2017 | Pro A tennis de table

 Hennebont veut rester au sommet

Le président de la Garde du Vœu d’Hennebont, Bruno Abraham, entame cette nouvelle saison de Pro A avec ambition, mais attend de voir les débuts de son équipe.

 Comment appréhendez-vous cette nouvelle saison ? On a de l’ambition avec le recrutement de Cédric Nuytinck, qui sera associé à nos joueurs déjà en place. On espère jouer les premiers rôles. Le premier objectif est de terminer sur le podium. Le championnat français est l’un des meilleurs d’Europe, donc ce sera évidemment compliqué. L’année dernière, on avait annoncé haut et fort nos objectifs. Mais on avait dû vite les revoir à la baisse car on avait effectué un début de championnat catastrophique. Tout dépendra de celui-ci, pour moi c’est un peu le baromètre.

La quatrième place de la saison dernière était-elle décevante ? On avait largement le potentiel pour faire mieux. Mais on a manqué de régularité. On avait reconduit Liam Pitchford, on ne s’était pas trompé. Il a tenu l’équipe avec 70 % de victoires. Si les deux Asiatiques (Chuang ChihYuan, Chen Chien-An) avaient évolué à leur niveau, on aurait pu jouer le titre. Pour preuve : on est les seuls à avoir battu les meilleurs du championnat que sont Chartres, La Romagne et Pontoise-Cergy.

Pourquoi, dans ces cas-là, les avoir reconduits ? C’est la loi du marché. Le tennis de table est un sport majeur en Chine. Pour un joueur asiatique, c’est plus rentable de jouer là-bas. Un leader asiatique est une denrée rare et très chère qui n’est pas en commune mesure avec un club comme Hennebont.

Vous sentez-vous plus armés que l’année dernière ? Oui et non. Le sport n’est pas une science exacte. On a un groupe qui vit et s’entend bien. On a une certaine confiance. On a recruté Nuytinck qui a un fort potentiel. En juillet, Pitchford a battu des joueurs du top 10 mondial lors de tournois internationaux. Mais on n’a pas la prétention de dire que l’on vise le titre. Le podium est, lui, en revanche, accessible.

Il faudra faire sans Kalinikos Kreanga, contrairement aux treize saisons précédentes… Le départ de « Kalin » va changer et bouleverser les habitudes. Mais c’est la vie d’un club. On fera sans lui. Il n’y a pas de crainte. Il nous reste trois joueurs qui étaient au club la saison dernière. Quentin Robinot va disputer sa quatrième saison avec nous, il connaît donc bien la maison. On espère qu’il assurera la fonction qu’occupait « Kalin » dans le vestiaire. Il y a aussi Boris (Abraham, l’entraîneur) qui tient la boutique depuis maintenant quatorze ans. Certes, c’est important d’avoir des leaders, mais pour moi c’est le coach qui donne le tempo, qui fait vivre le groupe. « Kalin » sera aussi amené à nous rejoindre périodiquement dans le staff. On a gardé notre colonne vertébrale.

Avec trois joueurs de la génération 93, n’avez-vous pas peur que votre équipe manque d’expérience ? Comme je le disais, on a Boris qui connaît le haut niveau depuis quatorze ans ! Malgré leur jeune âge, Quentin (Robinot), Liam ( Pitchford) et Cédric (Nuytinck) ont plus de dix ans de professionnalisme derrière eux. Ils ont eu le temps d’engranger de l’expérience. J’espère avoir raison, en tout cas, on n’est pas inquiet.

Début de réponse le 26 septembre face à Istres… Je suis pressé d’y être. En plus, c’est à la maison, donc on va retrouver le public. Ce sera un match important, je dirais même déterminant. C’est un match qui va donner le tempo du reste de la saison

Source: Ouest France du 18 septembre 2017recueilli par Thomas ROIGNANT

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