GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

02/10/2014 | Saint Louis perd Hennebont: 2-4

LES HENNEBONTAIS ONT AIME FAIRE LA GRIMACE

Pro A. Malgré la difficile victoire décrochée face à la modeste équipe Alsacienne, Boris Abraham, l’entraîneur hennebontais, ne veut retenir que le positif. 

Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse (de la victoire). A l’issue du succès décroché mardi soir face à Saint-Louis, Boris Abraham ne voulait surtout pas faire la fine bouche. Face à la plus faible équipe de Pro A (sur le papier), la Garde du Vœu est passée tout près de la correctionnelle, mais l’entraîneur hennebontais ne voulait retenir qu’une seule chose. 
« On a pris trois points, c’est l’essentiel. Et tans pis si la rencontre a été longue et difficile. » 

ROBINOT, LE MAILLON FORT. 

Il était en effet 23h30 bien sonnées lorsque Quentin Robinot finissait par offrir la victoire aux siens à l’issue d’un match électrique face au coriace Croate Juzbasic. Vainqueur en cinq sets, le Parisien a encore été le maillon fort du côté hennebontais puisqu’il avait déjà permis au quadruple Champion de France de virer en tête à la pause grâce à un premier succès sur le défenseur hongrois, Adam Pattantyus. Un adversaire contre qui il avait, pourtant, toujours perdu par le passé. 
« C’était important de gagner dans la mesure où le score était alors de 1-1, expliquait l’ancien champion d’Europe junior (2009). Je suis content de m’être imposé, en y ajoutant la manière. Contre Juzbasic, en revanche, j’ai « galéré ». Il a très bien joué et même si j’ai toujours mené, je sentais que le match pouvait basculer. Mais j’ai serré les dents, et j’ai gagné les points importants. Dans un match comme celui-là, la différence ne se fait pas sur la technique mais au mental. » 
Toujours invaincu depuis le début de la saison (cinq matches, cinq victoires), Quentin Robinot a donc tiré une belle épine du pied à Hennebont. Car de leur côté, Cho Eon Rae et Dmitrij Prokopkov n’ont pas livré un grand match, en étant chacun balayé en trois sets par Roko Tosic. « Mais ils ont des excuses, soulignait Boris Abraham. Ils sont non seulement tombés sur un joueur qui était dans un soir exceptionnelle, mais ils étaient également très fatigués. Cho est arrivé de Corée dimanche, et il n’avait pas encore encaissé le décalage horaire. Il a également eu du mal avec la nouvelle balle(en plastique), qui n’est pas encore utilisée dans toutes les compétitions. Dmitrij, lui, a beaucoup joué la semaine dernière aux championnats d’Europe. » 
Trois jours avant de recevoir Düsseldorf en ligue des champions, les deux hommes n’ont pas donné des gages de sécurité, mais pas question pour leur entraîneur de s’alarmer. 
« L’opposition sera beaucoup plus forte, et leur niveau de jeu sera forcément meilleur. Même si on devra sans doute encore faire sans Kalin’ (Kréanga, blessé à l’aine), je reste persuadé qu’on peut battre Düsseldorf. » 
Quelque part, Boris Abraham se réjouissait presque d’avoir autant souffert face à Saint-Louis avant d’attaquer un tryptique de tous les dangers : Düsseldorf vendredi, puis Angers en Pro A mardi, et Bogoria vendredi 10 octobre. « Pour le capital confiance, pour l’esprit d’équipe, c’est une victoire qui fait du bien. Ce match-là, on ne l’aurait sans doute pas gagné la saison dernière. »

SOURCE : Ouest-France du 2 octobre 2014 par Stéphane Bacro.

 

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